Présentation de l’entreprise

Depuis 2013, l’entreprise « étude et restauration du patrimoine gnomonique » est spécialisée dans la remise en valeur du patrimoine gnomonique gravé (cadrans solaires, méridiennes notamment) sur les monuments historiques (classés, inscrits ou simplement remarquables). Depuis sa création, plus d’une dizaine de cadrans solaires ont ainsi été restaurés ou sauvegardés, en collaboration avec des entreprises labellisées MH et en concertation constante avec les services de l’état (DRAC, ACMH, AP).

En octobre 2018, l’entreprise est choisie comme Lauréat du Prix VMF-AAF dans la catégorie valorisation, prix remis lors du Salon International du Patrimoine Culturel (https://www.patrimoineculturel.com/laureat-prix-aaf-vmf/)

Souvent méconnu, délaissé ou simplement oublié, le cadran solaire fait partie intégrante du patrimoine architectural de l’édifice sur lequel il se trouve. Son élaboration a souvent demandé des connaissances scientifiques importantes et une mise en œuvre technique permettant sa durée au maximum dans le temps. Car du XVIe au XIXe siècle, le cadran demeure le seul instrument fiable permettant la remise à l’heure des autres « garde-temps ». Il s’agit de l’horloge de référence, que sa conception (ou sa réalisation) soit soignée ou rudimentaire. À ce titre, il mérite donc attention et préservation dans son intégrité. Le cadran solaire est en effet un objet d’art, un objet scientifique, et un témoin historique et archéologique d’une époque, d’un mode de pensée. De fait, il n’est pas facile à analyser ou à aborder, surtout quand il s’agit d’un instrument complexe. Sa restauration implique de multiples connaissances : astronomie, gnomonique (calculs et tracés), gravure, remise en pigment, calculs et réalisation du style appropriée…

Attention : seuls les instruments gravés ou peints à même la pierre font l’objet de prestation en restauration pour l’instant. Pour toute restauration de cadran peint sur enduit, s’adresser à un cadranier restaurateur qualifié pour cela. Liste sur demande auprès de la Commission des Cadrans Solaires de la Société Astronomique de France.

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